Samedi 14 mars, de nombreuses petites mains s'activaient dès potron-minet afin que ce repas soit une réussite: les emplettes, la cuisine, la recherche de matériel... L'activité était à son comble dans l'après-midi où la main d'œuvre formée de plusieurs générations de badistes (ou progéniture de badiste) s'évertuaient à éplucher, trancher, couper, ciseler, émincer...

La fin des préparatifs de cuisine laissèrent place au traditionnel apéritif, permettant aux convives d'échanger autour d'un verre et de grignoter quelques cacahuètes en attendant le potage. Celui-ci fut servi et resservi. S'ensuivit le fameux Kig Ha Farz de Jean-Jacques, virtuose du fourneau, équilibriste des saveurs, artiste de la gamelle, que la tablée loua unanimement. Quelques morceaux choisis:

-elle est bonne ta viande Jean-Jacques

-qu'est-ce qu'il est bon le far blanc

-et je ne vous parle pas du far noir, ma bonne dame

-et ces p'tites sauces, z'avez goûté ces p'tites sauces

-on n'est pas les plus mal lotis

-ah dame non!

Le rab eut un succès fou, certains estomacs les plus aguerris faisant honneur au repas à hauteur de 3 ou 4 assiettées. Un digestif, âprement réclamé par les organes de la même fonction, fut servi afin de libérer de l'appétit pour le dessert. Après un bon Kig Ha Farz, un dessert léger s'impose. Cela n'a pas vraiment été le cas...
Sophie, dont l'anniversaire était très proche, s'était proposée de cuisiner quelques gâteaux pour le dessert. Cuisiner pour 51 personnes n'est pas aisé, alors Sophie décida d'appliquer la politique du "qui peut le plus, peut le moins" afin de satisfaire tous les goûts. Elle nous gratifia de quantités de gâteaux tous meilleurs les uns que les autres: une tarte aux fruits, un gâteau au chocolat (qui vous cloue à la chaise), une tarte meringuée au citron, un gâteau à l'ananas, des roses des sables préparée par Rodolphe (merci Rodolphe) et le désormais légendaire gâteau aux carottes. J'oubliai la mousse au chocolat, mais je n'ai pas eu le temps d'en voir la couleur, les enfants sont décidément très rapides.

Le dessert eut raison des ventres les plus présomptueux, et, le café avalé, chacun rentrait retrouver les bras de Morphée.

Merci à tous pour la bonne humeur qui caractérisa cette soirée. Merci aussi à tous les volontaires qui ont aidé à la préparation. Et un grand bravo aux deux cuistots: Jean-Jacques pour le Kig Ha Farz et Sophie pour le dessert!

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